Vitamines et minéraux

Le SODIUM est un des trois électrolytes majeurs du corps humain. Les autres étant le POTASSIUM et le CHLORE

Le SODIUM joue un rôle important dans l’état d’hydratation de l’organisme. Les électrolytes sont impliqués dans l’osmose cellulaire, contribuant ainsi aux échanges de fluides entre l’extérieur et l’intérieur de la cellule et des tissus et par conséquent influencent la pression sanguine. Il travaille en synergie inverse avec le potassium à savoir qu’un apport excessif de l’un provoque une déperdition de l’autre. Le sodium tend à augmenter la tension artérielle et le potassium… l’inverse. Le SODIUM est indispensable à l’acheminement des influx nerveux dans le cerveau mais aussi dans tout le corps, il en est de même pour la contraction musculaire. Il est le constituant essentiel du milieu extracellulaire dont il détermine la pression osmotique et sa teneur plasmatique est voisine de 140 mMol/L.

L’élimination rénale est sous la dépendance du système rénine-angiotensine-aldostérone mis en jeu par les variations hémodynamiques. Elle est accrue par les médicaments diurétiques. Une perte de sodium d’origine digestive (vomissements, diarrhée, fistule digestive), cutanée (sudation importante) ou rénale (défaut de reprise tubulaire), entraîne une déshydratation extracellulaire. La rétention de sodium (secondaire aux insuffisances cardiaque et hépatique ou à un syndrome néphrotique…) est à l’origine d’une hyperhydratation intra-cellulaire traduite par des œdèmes) [Source: dictionnaire.academie-medecine.fr].

Le POTASSIUM est indispensable à l’élasticité cellulaire, et des muscles. Il contribue à maintenir une hydratation cellulaire adéquate et c’est probablement la raison de son efficacité dans le maintient d’une pression sanguine dans la normale. 

Les ions potassium, avec les ions sodium, sont essentiels au maintien de la perméabilité sélective cellulaire, de l’excitabilité des fibres nerveuses et de la contraction musculaire ; c’est le passage des ions K+ du milieu intracellulaire vers le milieu extracellulaire qui produit la dépolarisation de la membrane cellulaire et l’apparition du potentiel d’action. Le potassium exerce une action dépressive sur le système nerveux central, le cœur et la musculature striée et lisse et favorise la diurèse.[Source: dictionnaire.academie-medecine.fr]

Le besoin de l’Homme en potassium est voisin de 3 g par jour. L’excrétion urinaire du potassium est le fait d’une sécrétion dans le tube contourné distal, par échange avec le sodium ; elle est donc activée par l’aldostérone. Le manque de potassium entraîne l’hypokaliémie, avec faiblesse musculaire et de la somnolence, ainsi que des troubles cardiaques (allongement de l’onde T sur l’électrocardiogramme), une acidose intracellulaire et une alcalose extracellulaire.

Une diminution de la concentration du potassium plasmatique (hypokaliémie) peut être secondaire à une carence d’apport, à des pertes urinaires ou digestives, ou à des troubles de la répartition du potassium entre les liquides extra et intracellulaires. Inversement, une augmentation de la concentration du potassium plasmatique (hyperkaliémie) peut s’observer en cas d’apport parentéral excessif, de défaut d’élimination rénale, ou du passage de potassium des liquides intracellulaires vers le plasma.

Une des fonctions les plus importantes du MAGNESIUM est son implication dans la fixation du potassium dans les cellules. Il a un rôle physiologique comme activateur ou cofacteur de nombreux systèmes enzymatiques, en particulier des réactions où intervient l’ATP. Sa carence se traduit par une hyperexcitabilité musculaire et des convulsions. Un excès de magnésium peut provoquer une dépression du système nerveux central et une perturbation de la transmission nerveuse périphérique.

Le magnésium contribue donc à l’équilibre de la pression sanguine, et au maintient d’un niveau d’hydratation optimal des cellules. il est l’un des facteurs contribuant à la diminution du taux de mauvais cholestérol et son taux devrait être surveillé dans le suivi de toute pathologie cardiaque.

Le CUIVRE sert à la construction des tissus conjonctifs; ces tissus qui assurent élasticité et protection des muscles et autres types de tissus cellulaires. Sa présence assure de même un système immunitaire plus efficace, mais contribue également à u neossature solide et des tissus cartilagineux sains.

Outre sa fonction bien connue d’élément essentiel à une ossature solide, le CALCIUM possède celles d’une calmant et d’un antidouleur naturel.

La vitamine A (Rétinol ou Rétinoide) est indispensable à la croissance, à la différenciation des cellules épithéliales et à la formation et l’activité du pourpre rétinien. C’est un puissant antioxydant qui s’attaque aux radicaux libres et protège ainsi les cellules contre une destruction prématurée.

La vitamine B1 (Thiamine) participe au métabolisme des sucres en énergie ou en graisse. Elle participe également au fonctionnement du système nerveux central, à la résistance musculaire et à la force physique. Une carence en vitamine B1 (malnutrition) entraîne des troubles digestifs et cardiaques, ulcères et peut mener à une maladie appelée Béribéri.

La vitamine B12 (Cyanocobalamine) est essentielle au fonctionnement normal du cerveau (elle participe à la synthèse des neurotransmetteurs), du système nerveux (maintien de l’intégrité du système nerveux et tout particulièrement de la gaine de myéline qui protège les nerfs et optimise leur fonctionnement) et à la formation du sang. Elle est normalement impliquée comme cofacteur dans le métabolisme de chacune des cellules du corps humain, plus particulièrement dans la synthèse de l’ADN et sa régulation ainsi que dans la synthèse des acides gras et dans la production d’énergie

La vitamine B2 (Riboflavine) joue un rôle important dans la transformation des aliments simples (glucides, lipides et protéines) en énergie. Elle intervient dans le métabolisme de réparation des muscles.

La vitamine B3 (Niacinamide), aussi appelée vitamine PP pour pellagra preventive car une carence en cette vitamine est responsable de la Pellagre (dermatite, diarrhées, démence), est nécessaire comme cofacteur d’oxydoréduction au métabolisme des glucides, des lipides et des protéines.

La vitamine B5 (Pantothénate de calcium) est un précurseur métabolique de la coenzyme A, essentielle à la synthèse et au métabolisme des protéines, des glucides et des lipides.

La vitamine B6 (Pyridoxine) 4 participe au métabolisme des lipides et des acides aminés mais également à la biosynthèse de la sérotonine.

La vitamine B8 (Biotine) participe au métabolisme des acides gras, des glucides et des acides aminés, ainsi qu’à la biosynthèse des vitamines B9 et B12.

La vitamine B9 (Acide folique) est le précurseur métabolique d’une coenzyme, le tétrahydrofolate (THF4), impliquée notamment dans la synthèse des bases nucléiques, purines et pyrimidines, constituant les acides nucléiques (ADN et ARN) du matériel génétique. Le THF intervient également dans la synthèse d’acides aminés tels que la méthionine, l’histidine et la sérine. Elle joue notamment un rôle important dans la formation des globules rouges, le fonctionnement du système nerveux et du système immunitaire, ainsi que dans la cicatrisation des blessures et des plaies.

La vitamine C (Acide ascorbique) est requise dans la synthèse du collagène et des globules rouges et contribue au système immunitaire3. Elle joue également un rôle dans le métabolisme du fer en tant que promoteur de son absorption. Pas de synthèse au niveau de l’organisme apport uniquement par l’alimentation.

La vitamine D (Calciférol) est une hormone retrouvée dans l’alimentation et synthétisée dans l’organisme humain à partir d’un dérivé du cholestérol ou d’ergostérol sous l’action des rayonnements UVB1 du Soleil. La vitamine D intervient dans l’absorption du calcium et du phosphore par les intestins, ainsi que dans leur réabsorption par les reins, sous l’influence de la PTH (Parathormone). Ses effets sont contrebalancés par la calcitonine. Elle intervient dans la minéralisation osseuse du squelette et des articulations, ainsi que sur la tonicité musculaire.

La vitamine E (Tocophérols) agit, parallèlement à la vitamine C et au glutathion, essentiellement comme antioxydants contre les dérivés réactifs de l’oxygène produits notamment par l’oxydation des acides gras.

La vitamine K (Phylloquinone) favorise la synthèse de facteurs de coagulation sanguine, la fixation du calcium par les os, la souplesse des artères et le bon état des vaisseaux sanguins en général, des tendons, cartilages et autres tissus conjonctifs. Des nouvelles propriétés ont été découvertes plus récemment, par exemple dans le contrôle des états inflammatoires, dans la division cellulaire, dans la migration des cellules, dans la spécialisation cellulaire, etc.